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Oncle Bernard –
L'anti-leçon d'économie
documentaire, 2015, 16 mm/HD,
n&b, 79 min, Québec-Catalunya
Tournée en mars 2000, dans le
contexte du film L’encerclement – La
démocratie dans les rets du néolibéralisme,
cette fascinante entrevue avec Bernard Maris,
alias Oncle Bernard, constitue une véritable «
anti-leçon d’économie ». Sans fard ni artifice,
le réalisateur laisse toute la place à la parole
riche, dissidente, acérée et mutine de Maris. En
toute liberté, celui-ci assène à loisir des
vérités percutantes qui renversent les dogmes
sempiternellement ressassés par le chœur vibrant
de la valetaille de la « science » économique.
Formidable vulgarisateur dont la verve,
l’éloquence, l’érudition et l’alacrité
parviennent à rendre passionnants les sujets les
plus arides, Oncle Bernard déploie au fil de cet
entretien une pensée courageuse en son
originalité, qui se révèle d’autant plus
précieuse en ces temps de démission
intellectuelle et d’austérité économique.
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Prends
garde à la douceur des choses
essai, 2014, HD, couleur, 2
min., Québec
Un plan séquence tourné à
L’Avenir, Québec, qui porte à réflexion... Film
réalisé dans le cadre de Traces du futur
(des cinéastes – sélectionnés à Visions du Réel
lors des vingt éditions précédentes – marquent
l’anniversaire du festival, en 2014, avec la
réalisation de courts métrages représentant leur
vision du futur).
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L'encerclement
– La démocratie dans les rets du
néolibéralisme
documentaire, 2008,
16mm/HDCam, n&b, 160 min., Québec
À travers les réflexions et
les analyses de plusieurs intellectuels de
renom, ce documentaire trace un portrait de
l’idéologie néolibérale et examine les
différents mécanismes mis à l’oeuvre pour en
imposer mondialement les diktats. Déréglementer,
réduire la taille de l’État, privatiser, limiter
l’inflation plutôt que le chômage, bref,
financiariser et dépolitiser l’économie : les
différents dogmes de cette pensée prêt-à-porter
sont bien connus. Et s’ils s’immiscent lentement
dans nos consciences c’est qu’ils sont diffusés
à travers un vaste et inextricable réseau de
propagande. Mais derrière l’écran de fumée
idéologique, derrière ces beaux concepts d’ordre
spontané et d’harmonie des intérêts dans un
libre marché, par-delà la panacée de la «main
invisible», que se cache-t-il réellement ?
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Trop c'est assez
documentaire, 1995, 16mm,
couleur et n&b, 111 min., Québec
Trop c'est assez donne
la parole au cinéaste Gilles Groulx (1931-1994),
dit le « le lynx inquiet », qui fut l’un des
cinéastes les plus marquants et les plus
originaux du Québec – et certainement le plus
politisé et le plus censuré. Malheureusement, en
1981, un accident d'automobile provoque un
traumatisme crânien qui l'isole inexorablement
de ses semblables. Groulx tombe vite dans
l'oubli. De 1989 à 1994, Richard Brouillette
s’est entretenu régulièrement avec Groulx,
fixant sur pellicule les réflexions du cinéaste
sur sa vie et son œuvre. Les images sobres
issues de ces rencontres partagent l’écran avec
les œuvres cinématographiques et picturales de
Groulx, ainsi qu’avec des images d’archives.
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Carpe diem
essai, 1995, 16mm, n&b, 5
min., Québec
(segment du long métage
collectif Un
film de cinéastes)
« Un film ne s’écrit pas, il
se cueille. »
Un court manifeste, inspiré de Dziga Vertov (Nous)
et de Gilles Groulx (Propos sur la
scénarisation).
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